Jupiter et ses satellites
Un des arguments contre le modèle héliocentrique de Copernic était que le couple Terre-Lune est une anomalie dans un système où les planètes orbitent toutes autour du Soleil. La découverte de Galilée confirme l’existence de systèmes planète-satellite autres que celui Terre-Lune et ouvre la voie à une vision universelle de la gravitation. Regardons Jupiter (ci-dessous) tel qu’il était visible depuis la Vénétie, le 13 janvier 1610... si Galilée avait eu à sa disposition un objectif d’ouverture infinie, un grossissement de 370X et un air parfaitement stable ! Dans la vidéo Jupiter subit l’effet de la diffraction et de la turbulence atmosphérique qui semble faire “danser” les images. Faites bien attention à la position apparente des satellites : leurs “danses” et celle de Jupiter sont légèrement différentes, car ces astres se trouvent dans des directions d’observation suffisamment éloignées pour traverser des portions distinctes de la couche d’atmosphère turbulente. Jupiter vu par Galilée ©Chiara Marmo - Photothèque Planétaire d’Orsay est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Partage des Conditions Initiales à l’Identique 3.0 Unported. |
|